Marseille bénéficie d’une conjoncture exceptionnelle avec une offre foisonnante mêlant initiatives publiques et privées qui se cristallise en cette fin d’été avec 3 foires: Art-O-Rama (la plus historique) entrainant dans son sillage Paréidolie et la toute dernière-née Polyptyque, lancée par Erick Gudimard en préfiguration du Centre de la photographie.
Art-O-Rama assure le leadership incontestable avec une sélection de 31 galeries internationales de haut vol.
Rassemblées sur le plateau du J1 avec ces échappées sur le port et l’histoire maritime de la cité, ce belvédėre offre un écrin unique aux oeuvres proposées.
On remarque,
Dans l’espace institutionnel :
– La Villa Noailles qui est présente pour la 1ere fois avec les créations du talentueux Alexandre Benjamin Navet,
– Mécènes du sud et le lauréat 2011 Etienne Rey autour de ses recherches topographiques et cognitives sur les phénomènes de perception,
– Gillian Brett diplômée des Beaux arts sélectionnée au show room,
– Enfin la carte blanche à Moly-Sabata.
Du côté des galeries et éditeurs :
– Les français Antoine Lévi (vidéo de Zoé Williams), Emmanuel Hervé (solo show très remarqué de Ana Mazzei), In Situ Fabienne Leclerc avec notamment Vivien Roubaud et Sans Titre galerie nomade, qui met en dialogue Agata Ingarden et Rahel Potsch.
– Sophie Tappeiner (Vienne) et les manipulations de l’image de Sophie Thun (couverture de cet article),
– Narrative Projets avec l’exposition collective « Fleurs sauvages »,
– Messen de Clercq (Bruxelles) avec Benoît Maire que l’on retrouve avec bonheur,
– Et enfin Lambdalambda (Pristina) avec un solo show hypnotique de Hanne Lippard.
Une ambiance de découvertes, fraîche et détendue qui a culminé avec l’annonce de la venue de Manifesta en 2020.
Autres formats : A la plage, le projet de Sergio Verastegui "Notes for a shell" et dans une église désaffectée le Collective mené par Romain Vicari : "UNE FRATRIE, UN RASSEMBLEMENT D’ÉNERGIES ET UNE COLLABORATION ENTRE ARTISTES LIÉS PAR UNE MÊME ENVIE DE CRÉATION PRIMAIRE. LE COLLECTIVE VEUT S’AFFRANCHIR DES CONTRAINTES D’EXPOSITIONS CONVENTIONNELLES ET RETROUVER UN ESPACE DE LIBERTÉ D’EXPRESSION.
CE GROUPE D’ARTISTES DÉVELOPPE DES PROJETS D’EXPOSITIONS DANS DES LIEUX DÉSAFFECTÉS, LAISSÉS DE COTÉ, PARFOIS OUBLIÉS. CES LIEUX SONT CHOISIS POUR LEURS QUALITÉS ESTHÉTIQUES MAIS AUSSI NARRATIVES. LE LIEU RACONTE ET SE PRÊTE AU JEU D’ACCUEILLIR UNE NOUVELLE HISTOIRE, UNE EXPÉRIENCE.
CES INTERVENTIONS D’UNE JOURNÉE VONT AU DELÀ DU PROJET D’EXPOSITION, CE SONT DES CÉLÉBRATIONS, DES MOMENTS VÉCUS, DES ÉGAREMENTS, DES PAS DE CÔTÉ.
CETTE ANNÉE, POUR LE OFF ART-O-RAMA, LE COLLECTIVE INVESTIT UNE ÉGLISE ABANDONNÉE DE MARSEILLE.
LES MEMBRES DU COLLECTIVE INVITENT À CHAQUE EXPOSITION D’AUTRES ARTISTES À REJOINDRE LE HAPPENING, AFIN D’ÉLARGIR SES INTENTIONS, DIVERSIFIER SES ÉNERGIES ET CRÉER DE NOUVELLES PERSPECTIVES.”
Infos pratiques :
Art-O-Rama, By the Sea
1er et 2 septembre
Hangar J1