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Rencontre avec Jérôme Pantalacci, directeur d’Art-o-rama

par Marie de la Fresnaye 4 Septembre 2019, 14:06 Portrait Régions Foires Marseille Art contemporain

Art-o-Rama 2019 © Jeanchristophe Lett. Jonathan Vidal. SABOT gallery. Lucas Hirsch, HC. Ryan Mrozowski Chapter NY. Wilfrid Almendra et Thomas Teurlai Adélaïde Marseille.Ugo Schiavi Double V .Louise Sartor.Josèfa Ntjam, Triangle France -Astérides. Flora Moscovici.
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Art-o-Rama 2019 © Jeanchristophe Lett. Jonathan Vidal. SABOT gallery. Lucas Hirsch, HC. Ryan Mrozowski Chapter NY. Wilfrid Almendra et Thomas Teurlai Adélaïde Marseille.Ugo Schiavi Double V .Louise Sartor.Josèfa Ntjam, Triangle France -Astérides. Flora Moscovici.

Avec 5000 visiteurs pendant le week-end d'ouverture sur 6000m² (en comptant l'ensemble des expositions de la Friche Belle de mai),  la 13ème édition d'Art-o-rama de retour à la Cartonnerie est un nouveau succès, cristallisant de nombreux événements en résonance sur Marseille élargie au sud-est du territoire (35 lieux au total). Outre le profil très international des galeries participantes, des partenariats se nouent également avec notamment la foire Contemporary Istanbul, faisant de ce rendez vous estival un incontournable du calendrier de l'art. Nous rencontrons Jérôme Pantalacci qui dirige la foire avec Véronique Collard Bovy, à l'heure du bilan.

1. Quel bilan pour cette 13ème édition ? 

En terme de public, le bilan reste très positif. Nous avions battu des records de fréquentation au J1, dû à l’attrait du lieu. Ces chiffres se maintiennent cette année avec notre retour à la Friche. On peut donc estimer que nous avons gagné des visiteurs grâce au J1.

Les exposants et l’ensemble des visiteurs, amateurs et professionnels, reconnaissent la qualité des stands et de la présentation, ainsi que l’atmosphère générale très agréable, qui prolonge les vacances.

De plus notre parcours VIP a été un vrai succès, et s’est encore étoffé, puisque nous proposons maintenant 6 jours de visites. Du jeudi au mardi, du MoCo à Montpellier, à la villa Carmignac à Porquerolles, en passant par la fondation LUMA Arles et la villa Noailles à Hyères.

 

2. Quelle typologie de visiteurs et place des collectionneurs  ?

Sur le weekend d’ouverture, qui est véritablement le temps du salon, notre public est principalement un public de collectionneurs et de professionnels. Ils sont majoritairement français, de la région marseillaise bien entendu, mais également d’autres territoires, comme Grenoble, Bordeaux ou Lille. Et bien entendu, beaucoup de parisiens.

Les autres collectionneurs et professionnels sont européens, avec une forte présence de belges, d’italiens et de britanniques. Plus quelques-uns d’Europe de l’Est, de Roumanie entre autre, qui sont très actifs.

Pendant les 15 jours qui suivent nous avons un public plus local d’amateurs d’art, avec également des groupes de scolaires ou d’entreprises.

 

3. En quoi Art-O-Rama est-il devenu un révélateur de l'écosystème de l'art marseillais ? (le Off et très nombreuses initiatives en résonnance)

Dès les premières éditions, il nous a semblé important de faire circuler le public de professionnels et de collectionneurs dans les structures et galeries marseillaises. Le principe dès le départ a été de ne pas avoir d’exposants locaux. Notre but est de faire venir à Marseille un maximum de gens du monde de l’art et d’être un vrai rendez-vous international, pas de rester entre nous.

Donc nous avons incité les initiatives et les expositions, et fait circuler le public. Cela c’est augmenté au fil des années. Il y a de plus en plus de propositions car de plus en plus de jeunes artistes et de curators s’installent à Marseille et programment.

3. Quels objectifs pour 2020 ? 

Nous allons poursuivre sur la dynamique qui nous porte et qui sera renforcée par la présence de Manifesta. De nombreuses galeries de cette édition, même parmi celle venues pour la première fois, ont motivé leur envie de revenir l’année prochaine.

Nous ne pouvons pas trop nous agrandir, mais nous serons, comme toujours, vigilant à la cohérence de la sélection.

Pour l’année prochaine nous souhaitons poursuivre notre collaboration avec la foire Contemporary Istanbul sur les séries de conversations qui ont été mises en place par Salma Tuqan, la directrice adjointe de la Delfina Foundation et qui prennent le bassin méditerranéen comme un lieu clé pour les échanges d’idées. Et tenter d’ouvrir cette collaboration à un autre événement situé autour de la Méditerranée.

 

4. Quelles synergies se dessinent avec Manifesta ?

Pour l’instant nous attendons de connaître la programmation et la sélection des artistes et des lieux. Ce qui devrait être le cas bientôt. Mais, c’est peut-être justement sur les conversations que nous dessinerons des synergies. Ce qui s’est déjà fait cette année puisque Alya Sebti, une des curatrices de Manifesta était en discussion avec l’artiste Lydia Ourahmane.

Ce qui est certain, c’est que nous dédierons une place importante à la visite des expositions de Manifesta dans notre parcours VIP.

 

Si vous aviez un rêve.. inachevé

Par définition, un salon c’est de l’événementiel, donc ça n’est jamais achevé. Je souhaite poursuivre et développer des projets nouveaux chaque année, tout en gardant la même ligne directrice. Et que cela ne s’achève pas.

A noter que le prix Roget Pailhas a été remis à Dominique White galerie VEDA (Florence).  

En savoir plus :

Exposition jusqu'au 15 septembre

14-19h

https://art-o-rama.fr/fr/

 

 

 

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