Du côté des galeries : Anne Brégeaut, Capucine Vever, Jean Charles de Quillacq, Jean-Baptiste Boyer, Candida Höfer, Guillaume Bresson..

©Anne Brégeaut, Jean-Charles de Quillacq, Candida Höfer, Armée du Salut, Monnaie de Paris, Villa Savoye. Courtesy VNH Gallery. Capucine Vever Photo © Rebecca Fanuele. Guillaume Bresson, Sans titre Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles.

Anne Brégeaut @Eva Hober galerie

Je l'avais découverte à la Maison des Arts de Malakoff et c'est un bonheur de retrouver ses scènes truculentes, psychédéliques, oniriques. "Un coucher de soleil" sans fin qui vire à l'insomnie ! Cauchemars garantis..

Capucine Vever, Mirages Linéaires @Eric Mouchet galerie 

On connait cette artiste pour les cartographies qu'elle projette dans le temps et l'espace. A partir du sémaphore du Créac'h, sur l'île d'Ouessant, elle dessine un nouvel horizon à partir de visions nocturnes fantasmagoriques et vertigineuses qui mettent à mal nos perceptions. 

Jean-Charles de Quillacq, Ismaïl Bahri, Pauline Boudry /Renate Lorenz, Aurélien Froment + Ryan Gander, Lola Gonzàlez.. de l'amitié @Marcelle Alix galerie

Jean-Charles de Quillacq qui bénéficie d'un solo show à Bétonsalon, pose d'emblée les enjeux de cette réunion d'amis, réels ou imaginaires, présents ou passés, visibles ou invisibles. Ces affinités électives, complicités fragiles ou durables, qui se traduisent dans des œuvres qui se répondent. 

Jean-Baptiste Boyer @Laure Roynette galerie 

"Un exil perdu d'avance". Embarquement à Cythère ou Vanités, Indes galantes, David et Goliath, ou Pierrot désabusé, les références sont multiples chez ce virtuose de la peinture qui oscille entre Wateau, Manet, le Primatice, Goya, le Caravage..Des dandys modernes faussement échappés de cours princières européennes ou scènes de paysage. Une grande maturité.

Le Paris de Candida Höfer @VNH gallery

Digne représentante de l'Ecole de Düsseldorf, Candida Höfer, formée auprès des Becher, est une des grandes pointures allemandes de la photographie. Sa vision de Paris est pure et radicale, une ode à la majesté des lieux de l'histoire. On y retrouve sa marque de fabrique. L'Institut de France méconnaissable sans personne dans l'hémicycle, la salle Labrouste rigoureusement vide et symétrique, Le Corbusier omniprésent, la Maison de Verre de Pierre Chareau, monument à l'ordre géométrique. Une démarche à la fois sensible et conceptuelle comme avec ces détails de transparence et d'architecture qu'elle traque sur les murs. A ne pas manquer pour les amoureux de la capitale ! 

Guillaume Bresson

Peintre français établi à New York, Guillaume Bresson pour son 4ème show à la galerie Obadia, décline ses toutes nouvelles toiles qui partent de scènes quotidiennes tragiques qu'il part d'une aura toute particulière. A partir d'un transfert photographique il recompose les scènes qui rejouent les grands maîtres de la Renaissance. Des migrants qui fuient dans la montagne ou attendent dans un hall d'aérogare, des catcheurs improvisés sur un parking de centre commercial, des corps à corps sur fond de squat ou d'océan. Le détourage et les tonalités sourdes apportent une note presque funèbre.

Djamel Tatah

Autre peintre emblématique, Djamel Tatah, professeur aux Beaux Arts de Paris, investit la Galerie Poggi et le musée des Arts et métiers, chapelle St Martin des Champs, où ces corps en suspension dans la nef rejouent la pesanteur et la grâce. Des êtres de solitude et de méditation prisonniers de leur destin.

Mounir Fatmi

Première exposition personnelle de Mounir Fatmi par Ceysson Bénétière qui avec "The White Matter"restaure les outils technologiques primitifs que sont les câbles blancs facilitant la transmission des informations à l'image des neurones de notre cerveau. Une gigantesque et tentaculaire toile d'araignée.