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I want to dream... with Jonathan Rosen@colette

par Marie de la Fresnaye 20 Décembre 2015, 10:41 Expositions Paris Style

©Jonathan Rosen, colette 2015.
©Jonathan Rosen, colette 2015.
©Jonathan Rosen, colette 2015.
©Jonathan Rosen, colette 2015.
©Jonathan Rosen, colette 2015.
©Jonathan Rosen, colette 2015.
©Jonathan Rosen, colette 2015.
©Jonathan Rosen, colette 2015.

©Jonathan Rosen, colette 2015.

En cette fin d'année où le Carpe Diem est plus que jamais au goût du jour, après un déjeuner chocolaté avec une ex-parisienne londonienne chez Jean-Paul Hévin, mes pas me conduisent au temple de la branchitude,colette the concept store ! Pas de majuscule pour ce repaire d'hispters et de flâneurs, où la mère et la fille sont aux commandes depuis 8 ans redorant ce quartier un brin endormi. Un équilibre réussi entre séries limitées, happenings et produits exclusifs, sous le signe de l'éphémère. L'artiste conceptuel et réalisateur américain Jonathan Rosen y distille ses incantations dans des collages qui incitent à explorer une part de nos fantasmes inassouvis. "I want to be desired" "I want attention""I want to be a winner" "I want to be bad" les messages issus de sa carrière de publicitaire percutent. La poésie et l'humour s'invitent dans cette collecte qu'il fait de parcelles de sa vie et souvenirs qu'il épingle tels des trophées : photos de magazines, emoji, embalage de chocolats, tickets de caisse, billets de concert, cartes de visite. lettres d'amour, penses-bête... Des objets chinés pour traduire nos névroses contemporaines. Mise en scène de soi, dérives de célébrité, phobies de l'engagement, diktat de l'instantané, c'est un peu comme si l'inconscient parlait avec ces "ghosts" incarnés (on parle beaucoup en ce moment de ghosting en cas de rupture amoureuse, cette fuite sans préavis ni confrontation) placés dans les moindres recoins de la boutique. Miroirs d'une frustration ambiante savamment orchestrée ? Emotion forte devant "I want peace" réalisé avec des cartes postales vintage de Paris avant les attentats. Ces 12 toiles nous parlent d'espoirs et d'illusions, de réussite et d'échec, d'intime et d'universel. Choc des mots dans une société saturée de signes. "I want to dream" est sur fond noir comme signe de deuil ou ardoise dédiée à nos propres projections. Heureusement les artistes nous invitent à la magie dans le sillage de Yoko Ono qui inspire le titre de la série :

"A dream you dream aone is only a dream

a dream you dream together is a reality"

Infos pratiques :

I want to dream, Jonathan Rosen

jusqu'au 2 janvier 2016

colette

213 rue St Honoré (pour ceux qui ne le sauraient pas !)

http://www.colette.fr/

Et comme colette c'est tout un univers, écouter la musiqué en instantané en parcourant le site est un régal ...

Pensez à vos cadeaux last minute.

http://jonathanrosen.com/

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