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La musique se regarde avec Rolf Julius @Thomas Bernard

par Marie de la Fresnaye 14 Décembre 2015, 08:48 Expositions Paris Sound art

©Rolf Julius, vue d'installation détail. Music for the Eyes. Black Listens to Red. Large Stonegarden. Cloud.Large Wall Drawing.
©Rolf Julius, vue d'installation détail. Music for the Eyes. Black Listens to Red. Large Stonegarden. Cloud.Large Wall Drawing.
©Rolf Julius, vue d'installation détail. Music for the Eyes. Black Listens to Red. Large Stonegarden. Cloud.Large Wall Drawing.
©Rolf Julius, vue d'installation détail. Music for the Eyes. Black Listens to Red. Large Stonegarden. Cloud.Large Wall Drawing.
©Rolf Julius, vue d'installation détail. Music for the Eyes. Black Listens to Red. Large Stonegarden. Cloud.Large Wall Drawing.
©Rolf Julius, vue d'installation détail. Music for the Eyes. Black Listens to Red. Large Stonegarden. Cloud.Large Wall Drawing.

©Rolf Julius, vue d'installation détail. Music for the Eyes. Black Listens to Red. Large Stonegarden. Cloud.Large Wall Drawing.

La galerie Thomas Bernard après l'oeuvre remarquée de Rolf Julius à la FIAC "Cloud" ces haut-parleurs aux pigments tamisés, propose dans son nouvel espace de la rue des Arquebusiers, un solo show avec la complicité de la fille de l'artiste que nous rencontrons à cette occasion. Sous le titre "Music for the Eyes" c'est toute la quintessence de sa démarche réactivée sous nos yeux. Musique pour un lac (Concert for a Frozen lake, Berlin), musique pour la terre, il est question de perception dans ces géographies mentales en devenir. "J'espère que le lac lui-même deviendra musique" déclare l'artiste. Le son, l'ouïe, la capacité d'entendre et l'audition : nuances subtiles et transitives qui invitent à une réceptivité intérieure soutenue quand la musique fait place à un bourdonnement ou fond sonore. Une quiétude active comme il la définit. Approche délicate et qui repose sur une grande économie de moyens : des pigments, du sables, de l'eau pour faire vibrer la surface. L'on songe à l'Arte Povera et à l'esprit Zen chez cet allemand fortement marqué par sa rencontre avec Merce Cunningham lors de sa résidence new yorkaise au PS1. Comme si les principes du post minimalisme se voyaient revisités par Cage, Cunningham ou Takehisa Kosugi, qui restera son maître. C'est au Japon que son oeuvre est reçue avec le plus d'enthousiasme et il y a dans sa démarche précise et épurée des liens évidents avec la culture japonaise. La mesure de l'espace, l'horizontalité, la perception du mouvement, la coloration sonore sont autant de paradigmes pour tenter de déchiffrer une partition singulière et fascinante. S'allonger pour poser sur ses paupières le son fait partie de ce voyage magnétique !

L'artiste présent dans de nombreuses collections publiques françaises et internationales a son oeuvre Large Wall Drawing exposée actuellement au Centre Pompidou (4è étage, la collection).

Infos pratiques :

Rolf Julius,

Music for the Eyes

jusqu'au 6 février 2016

galerie Thomas Bernard

http://www.galeriethomasbernard.com/

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